Vous êtes en train de rouler dans la rue ou sur l’autoroute lorsque vous remarquez un véhicule qui roule de façon erratique. Devez-vous prévenir la police ? Si vous soupçonnez qu’un conducteur en état d’ébriété se trouve derrière le volant, veuillez signaler la voiture et son conducteur aux forces de l’ordre
La police doit être informée.
Avant de composer le 911, prenez les mesures suivantes pour fournir la meilleure description du conducteur et du véhicule aux forces de l’ordre. Plus vous incluez de détails, plus la police a de chances de trouver la voiture et de faire sortir le conducteur de la route avant qu’il ne cause un accident
Il est important de savoir ce que vous faites.
Apprenez les signes révélateurs de la conduite en état d’ébriété, le numéro à composer pour signaler un conducteur ivre et la façon de signaler l’événement aux autorités
Il s’agit là d’une excellente façon d’éviter les accidents.
Dépister les signes de la conduite en état d’ivresse
Il existe des signes révélateurs qui indiquent que le conducteur d’un véhicule est en état d’ébriété. Bien que ces comportements ne garantissent pas qu’un conducteur soit ivre, ils indiquent tout de même qu’il constitue une menace pour la sécurité et qu’il doit être signalé à la police.¹
Les signes révélateurs de la conduite en état d’ivresse sont les suivants
Signes de conduite en état d’ivresse :
- Les embardées ou les ralentissements en dessous de la limite de vitesse
- Freinage et accélération erratiques
- Virages soudains et brusques
- Conduire au centre d’une route, en chevauchant les voies
- Conduire du mauvais côté de la route
- S’arrêter de manière inappropriée dans la circulation
- Ne pas respecter les feux de circulation
Comment signaler un conducteur ivre
Pour signaler un conducteur ivre, appelez le 911. Donnez à l’opérateur une description aussi complète que possible du véhicule. La police locale ou la patrouille routière ne peuvent pas arrêter le conducteur ivre s’ils ne savent pas qui ils recherchent.
Détails à fournir lors du signalement d’un conducteur en état d’ébriété
Recueillez ces détails pour le répartiteur avant d’appeler le 911 pour signaler un véhicule pour conduite erratique :
- Numéro de plaque d’immatriculation
- Marque, modèle et couleur de la voiture
- L’emplacement du véhicule, y compris le nom des rues ou des intersections
Si vous ne conduisez pas, prendre une photo du véhicule et du numéro de plaque d’immatriculation avec votre téléphone peut être utile. Si vous avez une caméra de bord qui peut capturer ces détails, c’est encore mieux.
Soyez prêt à décrire les raisons pour lesquelles vous avez une suspicion raisonnable que le conducteur est ivre, y compris les comportements de conduite dangereux dont vous avez été témoin.
Numéros à appeler pour signaler un conducteur en état d’ébriété
Si un conducteur semble ivre, il est préférable de composer le 911 et le répartiteur transmettra votre signalement aux bons organismes d’application de la loi.
Si vous n’êtes pas sûr que le conducteur soit en état d’ébriété, appelez les numéros de police non urgents pour relayer vos préoccupations.
Foire aux questions
Que se passe-t-il si vous dénoncez un conducteur ivre ?
Comme la conduite en état d’ivresse est illégale, lorsque vous signalez un conducteur ivre, les forces de l’ordre tenteront de retrouver le véhicule et d’évaluer si le conducteur est en état d’ivresse. S’ils ont un soupçon raisonnable de consommation d’alcool ou de drogue, les policiers effectuent un test de sobriété sur le terrain. Si l’automobiliste échoue au test de sobriété sur le terrain, il est arrêté et son véhicule est mis en fourrière.
Je peux dénoncer anonymement un conducteur ivre ?
Afin de prévenir les morts liés à la conduite en état d’ivresse et les autres décès, la police encourage les conducteurs à signaler tout comportement sur la route qui leur semble dangereux. Vous n’êtes pas tenu de fournir votre nom si vous préférez signaler anonymement un conducteur ivre ou une conduite agressive.
Peut-on signaler un conducteur ivre après coup ?
S’il est préférable de signaler immédiatement un conducteur ivre pour que les forces de l’ordre puissent le retirer de la route et prévenir les accidents, il est également important que vous restiez en sécurité. Cela peut signifier que vous devez attendre d’arriver à votre domicile pour signaler un conducteur ivre.
Après le signalement : démarches utiles et actions de prévention
Une fois le véhicule signalé, il est important de conserver et d’organiser toute pièce qui pourra servir lors d’une enquête ou d’une procédure. Notez précisément l’heure, le parcours et les coordonnées des éventuels témoins, sauvegardez les fichiers vidéo de caméra embarquée et exportez les données GPS si possible. Pensez également à demander un compte‑rendu médical en cas de blessure et à effectuer une déclaration auprès de votre assurance pour protéger vos droits. Ces éléments constituent une preuve matérielle, alcoolémie et responsabilité civile qui seront utiles au procureur, aux enquêteurs et aux experts chargés d’évaluer les dommages corporels et matériels. Vous pouvez être amené à déposer une main courante ou une plainte et, parfois, à témoigner devant une juridiction ; préparer un dossier complet facilite ces étapes et renforce la crédibilité du signalement.
Au-delà du cas individuel, la lutte contre la conduite sous influence repose sur la mobilisation collective et la prévention. Le signalement citoyen s’inscrit dans une stratégie plus large incluant des contrôles routiers ciblés, des actions d’éducation à la mobilité et des dispositifs locaux de réduction des risques. Pour s’informer sur les bonnes pratiques de maintenance des véhicules, les contrôles techniques et l’accompagnement post‑sinistre, consultez des ressources spécialisées comme Bretagne Auto. Engager des campagnes de sensibilisation, proposer des ateliers de formation à la sécurité routière et diffuser des messages sur la conduite responsable contribuent à diminuer les récidives et à protéger l’ensemble des usagers. En combinant documentation rigoureuse, suivi assuré et engagement communautaire, on augmente nettement les chances de réduire les accidents liés à l’alcool et aux autres facteurs d’altération des capacités.
Conserver et valoriser les preuves numériques pour une action efficace
Au-delà du signalement immédiat, la valeur probante d’une déclaration tient souvent à la qualité de la conservation des éléments recueillis. Lorsqu’une vidéo de tableau de bord, une photo ou un enregistrement audio est disponible, veillez à préserver l’horodatage, les métadonnées et la chaîne de conservation : exportez le fichier dans son format d’origine, notez l’heure précise et la localisation, et conservez une copie non modifiée. Les techniques de validation (empreinte numérique ou hachage) peuvent aider à démontrer que le fichier n’a pas été altéré. Pensez aussi à extraire les données télématiques si votre véhicule enregistre le trajet : ces enregistrements de trajectoire et de vitesse constituent des éléments complémentaires qui corroborent votre témoignage. Enfin, gardez à l’esprit que seuls certains appareils de contrôle (par exemple l’éthylomètre ou l’éthylotest) ont une valeur juridique lors d’une procédure ; les relevés citoyens restent toutefois précieux pour orienter l’enquête.
Pour maximiser l’impact de votre signalement, renseignez-vous sur les bonnes pratiques de sauvegarde et sur les dispositifs locaux d’assistance post‑incident. En suivant ces recommandations, vous augmentez la fiabilité des éléments fournis aux autorités et facilitez les actions judiciaires et préventives destinées à réduire les risques sur la route.
Démarches après le signalement : recours, déclaration et suivi
Lorsque vous agissez en tant que témoin ou victime, des étapes complémentaires peuvent grandement faciliter la prise en charge et la réparation des préjudices. Au‑delà du signalement initial, pensez à rédiger un constat amiable lorsque les circonstances le permettent, à obtenir un certificat médical initial pour toute lésion et à archiver systématiquement les preuves (photos, extraits de trajectoire, échanges écrits). Informez votre assureur dans les délais prévus par votre contrat et demandez la mise en place d’une expertise technique pour évaluer les réparations du véhicule et l’estimation des coûts. La conservation de l’ensemble des pièces justificatives — factures, devis, attestations de témoins — renforce la crédibilité du dossier et accélère les procédures d’indemnisation ou de prise en charge par la garantie.
Plusieurs voies de recours existent selon la gravité des faits : action civile pour obtenir des dommages et intérêts, dépôt d’une plainte pénale, ou procédure amiable par médiation. Informez‑vous sur les mécanismes de subrogation et sur l’existence d’un fonds de garantie en cas de conducteur non assuré. Si nécessaire, sollicitez une assistance juridique ou une permanence d’aide aux victimes pour connaître les délais de prescription et organiser le suivi du dossier (expertise judiciaire, rapport d’expertise, constat d’huissier). Enfin, engagez‑vous dans des dispositifs de signalement participatif et de prévention communautaire : la remontée structurée d’incidents vers les services locaux permet d’orienter les contrôles, d’améliorer la cartographie des zones à risque et de réduire durablement les comportements dangereux sur la route.
Mesures immédiates et actions locales complémentaires
Lorsque vous suspectez un conducteur en état d’ivresse, l’urgence première est de protéger votre sécurité et celle des autres usagers. Évitez toute confrontation et ne tentez pas de forcer le véhicule à s’arrêter : maintenez une distance suffisante, ralentissez progressivement et, si possible, prenez un itinéraire alternatif pour vous soustraire au risque. Activez vos feux de détresse pour signaler un danger sans provoquer d’escalade, notez la direction approximative et le sens de circulation, et si vous êtes passager, prenez en charge l’appel aux services d’urgence. Les témoignages décrivant l’évolution du véhicule (changement de voie, arrêts incohérents, trajectoire divergente) aident les services à localiser le véhicule, tandis que la préservation d’indices visuels facilite la suite de l’enquête.
Au-delà de l’intervention individuelle, il existe des leviers locaux et techniques pour réduire ces situations à la source : améliorer l’éclairage des carrefours, renforcer la signalisation et installer des dispositifs de ralentissement sur les axes à risque; promouvoir l’installation de capteurs de trafic et de solutions de géolocalisation en temps réel pour optimiser la gestion du flux routier; et développer des dispositifs d’alerte communautaire et de remontée sécurisée des incidents. En combinant comportements prudents, signalement rapide et amélioration des infrastructures, on diminue l’exposition aux comportements dangereux et on renforce la résilience collective face aux risques routiers.